vendredi 30 avril 2021

Retour, tu vas et tu reviens

Vas
au bord de l’épuisement
là où la terre voit la fin du monde

entre les fils du temps
tisse les nuits avec les jours

Maria Dolores Cano, 30 avril 2021 à 09:10. ici.




Tu vas et tu reviens

Au bord du bout de l’épuisement tu tournes et tu contiens tu vas et tu reviens au bout du bout au fini de la terre reprendre et ordonner tu tournes et tu contemples du Nord du Sud et Ouest est revenu et flèches envoyées tu trames et tu contiens entre les fils va et vient la canette du monde tu tournes


jeudi 29 avril 2021

De l'air, en retour.

Le souffle du printemps
humble présent si doux

à la lumière du jour
deux mots métissés
gouttes d’eau en suspens
le reste est dérisoire

l’éternité est sous la pierre
au cou de l’infini

 Maria Dolores Cano, 29 avril 2021 à 08:24. ici.




De l’air

Et ce qui est le plus important le vent entre les feuilles les branches frottent et aux yeux étonnés le souffle est repris tout est posé et tout commence ce qui est le plus ce qui pourrait être la chose parfaite ce qui glisse entre les feuilles ce qui coule sur et sous les branches autour encore au-devant et portent

et pendent les feuilles empilées ce qui frotte et refuse tout est à poser entre la vérité et le certitude ce qui est ce qui pourrait tout tourne et je recommence poser une feuille sur une autre penser la goutte en suspension et si le grain ne meurt et si le chiffre est gravé de branches en branches nos jours

deux lettre mêlées je te tourne et tu comprends certitude et vérité la rive est posée tout se tient et tout augmente plus haut plus fort ne rien dire et ne rien plaindre devant tout au-devant tu es encore et encore pour l’avance pour le temps à suspendre une goutte et une autre une figure et pour le reste

l’accessoire des cris et des tremblements ce qui est le plus ce qui est la chose parfaite vérité et perfection et choses vues et choses dues tout encore à poser et pour dire le reste encore accessoires et petits riens je tiens et tu commandes nous y sommes et nous y allons gouttes d’eau suspendues au doute

éternité pierre posée et déposée à l’ombre et l’ombre enfin au jour tout te tient et tu retournes un caillou sur une autre fac et l’ombre enfin ensoleillée je te tiens et tu demeures depuis longtemps et pour toujours depuis longtemps le vent entre les feuilles l’ombre sous la pierre la goutte toujours tenue

en suspension soutenue j’y tiens j’y viens et de tout ce tout recommence l’air passe entre les feuilles et les yeux ouverts la main tremblante je tiens tu viens et tu tournes et ce qui commence ce qui revient je suis encore et encore dans une autre éternité grain mourant jours chiffrés tout en espace feuilles

très important tout en avenir devenu pour voir et entendre et sentir encore et encore les cris les tremblement le flot de l’air entre les feuilles 

15 avril 2021.

mercredi 28 avril 2021

Retours, de l’air

Le vent
les feuilles et les branches
le souffle du printemps
sur des paupières closes

tout commence
glissade parfaite
entre les feuilles et les branches
l’air - humble présent si doux

Feuilles pliées
entre évidence et certitude
feuilles amassées
à la lumière du jour

goutte d’or suspendue
grain de soleil en éclosion

Deux lettres
deux mots métissés
sur la rive posés


silence des berges
gouttes d’eau en suspens
le reste s’ébroue

Cris tremblés
la vérité est chose due
le reste est dérisoire

ces petits riens
gouttes de rêves en suspens
le doute erre dans les bois sombres

Deux lettres
deux mots métissés
sur la rive posés

silence des berges
gouttes d’eau en suspens
le reste s’ébroue

Cris tremblés
la vérité est chose due
le reste est dérisoire


ces petits riens
gouttes de rêves en suspens
le doute erre dans les bois sombres

L’éternité est sous la pierre
dans l’ombre claire du jour naissant
petit caillou sous le soleil

entre les feuilles souffle le vent
l’ombre est si claire dans le levant
goutte d’eau pure - le ciel attend


En suspension
et soutenu par l’air
un chant de feuilles légères

au cou de l’infini
une main tremble et se noue
le ciel bruit et s’éveille

l’air perle et se noie où le matin va boire


Maria Dolores Cano, ici.

Retour, de l'air

En suspension
et soutenu par l’air
un chant de feuilles légères

au cou de l’infini
une main tremble et se noue
le ciel bruit et s’éveille

l’air perle et se noie où le matin va boire

Maria Dolores Cano, 28 avril 2021 à 09:17. ici.



De l'air

en suspension soutenue j’y tiens j’y viens et de tout ce tout recommence l’air passe entre les feuilles et les yeux ouverts la main tremblante je tiens tu viens et tu tournes et ce qui commence ce qui revient je suis encore et encore dans une autre éternité grain mourant jours chiffrés tout en espace feuilles

très important tout en avenir devenu pour voir et entendre et sentir encore et encore les cris les tremblement le flot de l’air entre les feuilles

15 avril 2021.



mardi 27 avril 2021

Retour, de l'air

L’éternité est sous la pierre
dans l’ombre claire du jour naissant
petit caillou sous le soleil

entre les feuilles souffle le vent
l’ombre est si claire dans le levant
goutte d’eau pure - le ciel attend

Maria Dolores Cano, 27 avril 2021 à 09:05. ici.




De l'air

éternité pierre posée et déposée à l’ombre et l’ombre enfin au jour tout te tient et tu retournes un caillou sur une autre fac et l’ombre enfin ensoleillée je te tiens et tu demeures depuis longtemps et pour toujours depuis longtemps le vent entre les feuilles l’ombre sous la pierre la goutte toujours tenue

lundi 26 avril 2021

Retour, de l'air

Cris tremblés
la vérité est chose due
le reste est dérisoire

ces petits riens
gouttes de rêves en suspens
le doute erre dans les bois sombres

Maria Dolores Cano, 26 avril 2021 à 09:06. ici.


De l'air

l’accessoire des cris et des tremblements ce qui est le plus ce qui est la chose parfaite vérité et perfection et choses vues et choses dues tout encore à poser et pour dire le reste encore accessoires et petits riens je tiens et tu commandes nous y sommes et nous y allons gouttes d’eau suspendues au doute

dimanche 25 avril 2021

Retour, de l'air

Deux lettres
deux mots métissés
sur la rive posés

silence des berges
gouttes d’eau en suspens
le reste s’ébroue

Maria Dolores Cano, 25 avril 2021 à 10:25. ici.

De l'air

 

deux lettre mêlées je te tourne et tu comprends certitude et vérité la rive est posée tout se tient et tout augmente plus haut plus fort ne rien dire et ne rien plaindre devant tout au-devant tu es encore et encore pour l’avance pour le temps à suspendre une goutte et une autre une figure et pour le reste

samedi 24 avril 2021

Retour, de l’air

Feuilles pliées
entre évidence et certitude
feuilles amassées
à la lumière du jour

goutte d’or suspendue
grain de soleil en éclosion

Maria Dolores Cano, 24 avril 2021 à 09:56. ici.

De l’air

et pendent les feuilles empilées ce qui frotte et refuse tout est à poser entre la vérité et le certitude ce qui est ce qui pourrait tout tourne et je recommence poser une feuille sur une autre penser la goutte en suspension et si le grain ne meurt et si le chiffre est gravé de branches en branches nos jours

vendredi 23 avril 2021

Retour, de l’air

Le vent
les feuilles et les branches
le souffle du printemps
sur des paupières closes

tout commence
glissade parfaite
entre les feuilles et les branches
l’air - humble présent si doux

Maria Dolores Cano, 23 avril 2021 à 11:26. ici.

De l’air

Et ce qui est le plus important le vent entre les feuilles les branches frottent et aux yeux étonnés le souffle est repris tout est posé et tout commence ce qui est le plus ce qui pourrait être la chose parfaite ce qui glisse entre les feuilles ce qui coule sur et sous les branches autour encore au-devant et portent

jeudi 22 avril 2021

Retour, en attendant en entendant

Tournez manège
caillou de l’air
dans la nuit claire
le vent est de concert

entends les feuilles chanter
les larmes coulent en douceur

gouttes d’eau en suspens
le souffle est en attente

au cœur du silence
dans le creux de la main
un vol d’hirondelle

étoile filante

nuit sans fin
au cœur du jardin

Maria Dolores Cano, 22 avril 2021 à 08:08. ici.

En attendant en entendant

Tourner encore et efficacement du matin et du soir et des choses encore dites l’air brassé le vent encore et encore et trois et six et neuf on recommence je suis allé te chercher et je trouve cailloux sur cailloux et de l’air dans le vent des erreurs énoncées et des herbes sur les étals marché ouvert

sans conclusion des branches arrachées et du tourment il souffle et recommence l’air froid et les étoiles claires nuit apaisée et cœur abandonné je suis ici et ici tout scintille le vent sur les carreaux et les tuiles froide et consentie affaire des heures oubliées des mains tenues et enlevées sur la peau refroidie

sur le cœur un pied sur les sentiers on avance on avance en attendant en entendant le vent entre les feuilles la tête couverte le froid le froid dans les narines printemps avorté la main sous le cœur et tout éperdu et tout déployé dans le vent dans les branches étendu employé cœur déposé bouche ouverte bouche

le froid sèche la salive les fleurs les branches tout glisse et succède je suis ici et ici je tiens tu cherches et tu vas la route ou le chemin tu disais les sentiers cœur perdu et glacé on franchit on tourne les points perdus et désolés je ferme les yeux et j’ouvre les narines tout te tient en avance et tout souvent souvent

de tout se souvient oiseau envolé cage ouverte éternellement en attente goutte suspendue une seconde pour des années que le cœur se souvienne ici aussi il faut respirer il faut tenir il faut attendre il faut entendre le souffle dans les branches les gouttes d’eau éternellement suspendues encore et efficacement

du matin pour le soir une vie de victoires et de mains tendues des espoirs et des coups des airs tendres le corps en avant le dos droit épaules relevées tu abandonnes la voussure pour vivre encore et encore en secondes éternelles je cherche et je comprends c’est l’espace qui compte tout est à occuper et de préoccupations

en absences sans rêves tu reviens et tu tournes une à une les pages sans fin sans fin ta vie est avancée les étoiles brillent je suis je suis et tu commences d’une branche pour l’autre de cet instant précis qui dure et qui dure des heures et des jours sans fin et pour tourner encore et efficacement des cailloux

déposés d’un bord vers l’autre d’une attente à un sursaut rebond utile et pour dire à la fin ce qui compte c’est l’espace occupé.

04 avril 2021.   


mercredi 21 avril 2021

Retour, en attendant en entendant

Rêves absents
dans le livre du temps
pages tournées

étoile filante
sur la branche constellée

jours et heures
nuits sans fin
pierres ajustées au cœur du jardin


Maria Dolores Cano, 21 avril 2021 à 10:09. ici. 



En attendant en entendant

en absences sans rêves tu reviens et tu tournes une à une les pages sans fin sans fin ta vie est avancée les étoiles brillent je suis je suis et tu commences d’une branche pour l’autre de cet instant précis qui dure et qui dure des heures et des jours sans fin et pour tourner encore et efficacement des cailloux

déposés d’un bord vers l’autre d’une attente à un sursaut rebond utile et pour dire à la fin ce qui compte c’est l’espace occupé.

04 avril 2021.   

mardi 20 avril 2021

Retour, en attendant en entendant

Du soir au matin
et du matin au soir
la vie en victoire
dans le creux de la main

sous la voute du ciel
les secondes éternelles
comme une ritournelle
un vol d’hirondelle


Maria Dolores Cano,  20 avril 2021 à 12:25. ici.




En attendant en entendant

du matin pour le soir une vie de victoires et de mains tendues des espoirs et des coups des airs tendres le corps en avant le dos droit épaules relevées tu abandonnes la voussure pour vivre encore et encore en secondes éternelles je cherche et je comprends c’est l’espace qui compte tout est à occuper et de préoccupations

lundi 19 avril 2021

Retour, en attendant en entendant

Souvenir d’oiseaux
envolés de la cage

gouttes d’eau en suspens
au cœur des nuages

le souffle est en attente
dans les branches éclatantes

gouttes d’or éternelles
au cœur du silence

Maria Dolores Cano, 19 avril 2021 à 12:23. ici




En attendant en entendant

de tout se souvient oiseau envolé cage ouverte éternellement en attente goutte suspendue une seconde pour des années que le cœur se souvienne ici aussi il faut respirer il faut tenir il faut attendre il faut entendre le souffle dans les branches les gouttes d’eau éternellement suspendues encore et efficacement

dimanche 18 avril 2021

Antonia, Paco, Curro, Pepin.

 


Retour, en attendant en entendant

La salive des fleurs
glisse sur les branches

sur le sentier cœur perdu
naître de terre et de glace

tristesse des yeux en pleurs
les larmes coulent en douceur

Maria Dolores Cano, 18 avril 2021 à 09:38. ici.

En attendant en entendant

le froid sèche la salive les fleurs les branches tout glisse et succède je suis ici et ici je tiens tu cherches et tu vas la route ou le chemin tu disais les sentiers cœur perdu et glacé on franchit on tourne les points perdus et désolés je ferme les yeux et j’ouvre les narines tout te tient en avance et tout souvent souvent

samedi 17 avril 2021

Retour, en attendant en entendant

Cœur sur le sentier
entends les feuilles chanter
le nez au vent

cœur dans la main
entends les branches respirer
la bouche offerte


Maria Dolores Cano, 17 avril 2021 à 11:00. ici.




Retour, en attendant en entendant

Branches sans voix
désarroi de l’air
dans la nuit claire

cœur sans voie
le vent est de concert
aux heures premières


Maria Dolores Cano, 17 avril 2021 à 11:09. ici.




Retour, en attendant en entendant

Tournez manèges
du matin au soir
trois et six font neuf

cailloux de l’air
et vent des herbes
trois fois trois font neuf


Maria Dolores Cano, 17 avril 2021 à 11:13. ici




En attendant en entendant

sur le cœur un pied sur les sentiers on avance on avance en attendant en entendant le vent entre les feuilles la tête couverte le froid le froid dans les narines printemps avorté la main sous le cœur et tout éperdu et tout déployé dans le vent dans les branches étendu employé cœur déposé bouche ouverte bouche

vendredi 16 avril 2021

En attendant en entendant

sans conclusion des branches arrachées et du tourment il souffle et recommence l’air froid et les étoiles claires nuit apaisée et cœur abandonné je suis ici et ici tout scintille le vent sur les carreaux et les tuiles froide et consentie affaire des heures oubliées des mains tenues et enlevées sur la peau refroidie

jeudi 15 avril 2021

En attendant en entendant

Tourner encore et efficacement du matin et du soir et des choses encore dites l’air brassé le vent encore et encore et trois et six et neuf on recommence je suis allé te chercher et je trouve cailloux sur cailloux et de l’air dans le vent des erreurs énoncées et des herbes sur les étals marché ouvert

mercredi 14 avril 2021

En entendant.

En entendant et le vent et les étoiles, tu rentres et tu tournes, en guérit-on vraiment, est-ce sans importance, un mot et puis un autre, et des phrases emmêlées, je te retrouve, et je te vois vieux, vieux, vieux guerrier, épuisé, vêtu de fleurs suspectes, et de candeurs, encore pour tromper, pour tromper.

Pour te donner, te changer et te survivre, survivre, depuis tout cela, et plus encore, d’une autre chose, je voudrais aider et comprendre, et en entendant le vent, les étoiles, chaque mot est toute l’humanité, dans chaque phrase est tout le mystère, je te retrouve et je te vois vêtu de fleurs suspectes et de rameaux.

Rameaux anciens et arrachés, tout tremble et tout te tient, tu tournes encore et encore dans la vie, dans le temps, d’une larme à une autre, enfant abandonné, et au retour, des présents et des aveux, du charme et de la sècheresse, la vie nous réduit, tout encore se tient, le cœur est assoiffé, tenant.

Une arme, tu tiens au chaud, au fond, bien loin, en plein, tendu et reposé, une larme, un catalogue, et mille et trois et encore, cela passe, cela passe, dans chacun tu étais et dans tous tu m’abandonnes, encore, et meurtri, et comblé, et guéri, et partant, tout ancien, tout tardif, attendant le vent et les étoiles.

Et le retour, enfin, enfin, des oiseaux en réveil, je te cerne et je comprends, tu tournes encore et tu vides le temps perdu, les yeux fermés, et le corps abandonné, la joue sur le cuir, et acide tout mord, l’escalier descendu, remonté, pâleur et confusion, je tremble et je m’agite, et du drame, et du sang.

Des larmes pour toujours, et peut-être enfin, enfin comprendre, je boucle et je bois le ciel, le ciel, en attendant, la vie basculée, la méprise, cela nous rendrait meilleurs, et toi, et moi, toi remis, et moi dans la joie, le plat est refroidi, les espoirs déposés, le tremblement, au ciel, le tremblement pour la vengeance.

Au ciel les nombreuses étoiles, le linge du dernier lit, draps et voilures déposés, étendus, tendus, enlacés, tout porte et te retient, tu commences, et je cerne, approché du mystère et des questions, je tremble et tremblant, je tourne, et au fond, au fond, en nous, nous nous tenons, la vie n’est pas inutile.

Le temps compté, la voix plus forte, chaque seconde est pour une année, le temps est revenu, les étoiles sont hautes, les oiseaux éveillés et les cœurs ouverts, je tourne et je déploie au vent, en entendant, en attendant, les linges et les draps du dernier lit, des dernières secondes, j’accepte enfin, enfin.

Je t’accepte, et je comprends, mystère sans recours, stupeur tremblée, la vie n’est pas inutile, le cœur nous a trompé, beau métal, beaux mensonges, yeux assoiffés, et corps étendus sur les voilures, sur les draps, pour une éternité, seconde par seconde, de choses incomprises, de voix abandonnées, abandonnées.

De cœurs perdus et retrouvés, inutilement abandonnés, vainement attendus, au fond de nous les draps perdus, et le matin qui tremble, j’en suis, j’y suis, je tourne et je te tiens pour longtemps, seconde pour seconde, vieux, vieux, vieux guerrier, vêtu de fleurs suspectes.

04 avril 2021.

mardi 13 avril 2021

Retour, en entendant.

Cœur perdu
et attendu
au fond
des draps

matin ému
vêtu de rose

Maria Dolores Cano, 13 avril 2021 à 13:38. ici.




En entendant.

De cœurs perdus et retrouvés, inutilement abandonnés, vainement attendus, au fond de nous les draps perdus, et le matin qui tremble, j’en suis, j’y suis, je tourne et je te tiens pour longtemps, seconde pour seconde, vieux, vieux, vieux guerrier, vêtu de fleurs suspectes. 

04 avril 2021.

lundi 12 avril 2021

Retour, en entendant.

Entendre
et comprendre
le mystère de la vie

cœur ébloui
par l’or et l’argent
facéties

énigme
d’une voix

sous le linceul
le corps étendu
pour l’éternité

Maria Dolores Cano, 12 avril 2021 à 11:52. ici.



En entendant.

Je t’accepte, et je comprends, mystère sans recours, stupeur tremblée, la vie n’est pas inutile, le cœur nous a trompé, beau métal, beaux mensonges, yeux assoiffés, et corps étendus sur les voilures, sur les draps, pour une éternité, seconde par seconde, de choses incomprises, de voix abandonnées, abandonnées.

dimanche 11 avril 2021

Retour, en entendant.

La voix
est revenue
conter le temps
et les étoiles

l’éveil des oiseaux

cœurs déployés
en attendant
le dernier souffle

Maria Dolores Cano, 11 avril 2021 à 09:57. ici.

En entendant.

Le temps compté, la voix plus forte, chaque seconde est pour une année, le temps est revenu, les étoiles sont hautes, les oiseaux éveillés et les cœurs ouverts, je tourne et je déploie au vent, en entendant, en attendant, les linges et les draps du dernier lit, des dernières secondes, j’accepte enfin, enfin.

samedi 10 avril 2021

Retour, en entendant.

Au ciel
les étoiles

voilures
d’un ciel de lit

mystère
de l’utile


Maria Dolores Cano, 10 avril 2021 à 09:57. ici.

En entendant.

Au ciel les nombreuses étoiles, le linge du dernier lit, draps et voilures déposés, étendus, tendus, enlacés, tout porte et te retient, tu commences, et je cerne, approché du mystère et des questions, je tremble et tremblant, je tourne, et au fond, au fond, en nous, nous nous tenons, la vie n’est pas inutile.

vendredi 9 avril 2021

Retour, en entendant.

Toujours
les larmes
le ciel bu

la vie ici
est une erreur

la joie __ le froid
l’espoir si loin
au ciel tremblé

Maria Dolores Cano,  09 avril 2021 à 09:07. ici.

En entendant.

Des larmes pour toujours, et peut-être enfin, enfin comprendre, je boucle et je bois le ciel, le ciel, en attendant, la vie basculée, la méprise, cela nous rendrait meilleurs, et toi, et moi, toi remis, et moi dans la joie, le plat est refroidi, les espoirs déposés, le tremblement, au ciel, le tremblement pour la vengeance.

Retours, en entendant.

Éveil des oiseaux


les yeux sont lourds
le corps lascif
la joue si douce

pâleur du jour
chaos du cœur
une illusion

Maria Dolores Cano, 08 avril 2021 à 09:56. ici.

sur un rameau : rappel des oiseaux

Maria Dolores Cano, 08 avril 2021 à 10:01. ici.

sur un rameau mon cœur balance

Maria Dolores Cano, 08 avril 2021 à 10:04ici.

jeudi 8 avril 2021

En entendant.

Et le retour, enfin, enfin, des oiseaux en réveil, je te cerne et je comprends, tu tournes encore et tu vides le temps perdu, les yeux fermés, et le corps abandonné, la joue sur le cuir, et acide tout mord, l’escalier descendu, remonté, pâleur et confusion, je tremble et je m’agite, et du drame, et du sang.

mercredi 7 avril 2021

Retour, en entendant.

Une arme
une larme

un abandon
une meurtrissure

heureux et sauvé
dans le vent des étoiles

Maria Dolores Cano, 07 avril 2021 à 09:45. ici.

En entendant.

Une arme, tu tiens au chaud, au fond, bien loin, en plein, tendu et reposé, une larme, un catalogue, et mille et trois et encore, cela passe, cela passe, dans chacun tu étais et dans tous tu m’abandonnes, encore, et meurtri, et comblé, et guéri, et partant, tout ancien, tout tardif, attendant le vent et les étoiles.

mardi 6 avril 2021

Retour, en entendant.

Rameaux arrachés
larmes d’enfant sacrifié
le cœur assoiffé

Maria Dolores Cano, 06 avril 2021 à 08:49. ici.

En entendant.

Rameaux anciens et arrachés, tout tremble et tout te tient, tu tournes encore et encore dans la vie, dans le temps, d’une larme à une autre, enfant abandonné, et au retour, des présents et des aveux, du charme et de la sècheresse, la vie nous réduit, tout encore se tient, le cœur est assoiffé, tenant.

lundi 5 avril 2021

Retour, en entendant.


Survivre
semer les mots au vent
aux étoiles
dans chaque brin d’humanité
naissance d’une phrase
mystère du mot
et fleurs étranges
dans un rameau
survivre

 Maria Dolores Cano, 05 avril 2021 à 09:29. ici.

En entendant.

Pour te donner, te changer et te survivre, survivre, depuis tout cela, et plus encore, d’une autre chose, je voudrais aider et comprendre, et en entendant le vent, les étoiles, chaque mot est toute l’humanité, dans chaque phrase est tout le mystère, je te retrouve et je te vois vêtu de fleurs suspectes et de rameaux.

dimanche 4 avril 2021

Retours, en entendant.


Musique du vent
pluie d'étoiles
le soleil en miettes
sur la mer étale

mots semés
phrases mêlées

vieux guerrier
fleur au fusil
pour duper

Maria Dolores Cano, 04 avril 2021 à 09:29. ici.

"Hélas, Seigneur, laisse tes chers angelots"

Maria Dolores Cano, 04 avril 2021 à 09:59. ici.


En entendant.

En entendant et le vent et les étoiles, tu rentres et tu tournes, en guérit-on vraiment, est-ce sans importance, un mot et puis un autre, et des phrases emmêlées, je te retrouve, et je te vois vieux, vieux, vieux guerrier, épuisé, vêtu de fleurs suspectes, et de candeurs, encore pour tromper, pour tromper.

samedi 3 avril 2021

Retour, retour, retour, retour, de ton éternité.


Une étoile
vaste lumière
l'éternité

Maria Dolores Cano, 03 avril 2021 à 08:22. ici.

Retour, retour, retour, de ton éternité.

I


une étoile
une errance
silence



II

premier matin
aurore vaste



III

mots d’argent
huppe de lumière



IV

limon
au cœur du ciel
l'éternité


Maria Dolores Cano, 01 avril 2021 à 17:02. ici.

jeudi 1 avril 2021

Retour, retour, de ton éternité.

I


La nuit
une étoile filante
pleine de mots

une complainte
une errance

mémoire de silence



II

souvenir
premier

matin tremblé


feuilles nouvelles
aurore étincelante

vaste mer



III

Mots tracés
fils d’argent

la huppe embaume l’air

entrelacs de lumière



IV

Cœurs évaporés
le limon d’une langue oubliée

tranche de soleil
au cœur étoilé

mots du ciel
les oiseaux
l'éternité

Maria Dolores Cano, 31 mars 2021 à 09:08. ici.