mardi 30 mars 2021

Retour, de ton éternité.

I


La nuit
sous les étoiles
________________ écouter
et entendre
________________ la respiration des branches

une chose
_________ une autre
___________________ la vie ici-bas


le temps comme une étoile filante


bouche pleine de mots
le cœur murmure sous les feuilles
une complainte
_______________ une errance


au fil de l’eau la mémoire est de silence



II

souvenir
d’un regard
premier

voile déchirée
au matin tremblé

soleil affecté

feuilles nouvelles
au front de l’aurore
étincelante

vaste mer
flots infinis

regard premier




III

Mots du cœur
____________ tracés
oiseaux envolés
sur les fils d’argent

les roses crient victoire
la huppe est sur la trame
son chant embaume l’air

entrelacs de saisons
souvenirs retenus

entre les branches
la lumière libérée



IV

Sur la vague
les cœurs évaporés
rêves perdus dans les eaux démontées
sous le sable le limon d’une langue oubliée

dans les yeux grands ouverts
une tranche de soleil
une fleur de talus au cœur étoilé

mots mordus par erreur
dans le livre du ciel
les oiseaux revenus
chaque mot apaisé

dernière page
l'éternité


Maria Dolores Cano, 29 mars 2021 à 10:00. ici.

dimanche 28 mars 2021

De ton éternité.

Et je suis face à la dernière page écrite, un recueil bricolé, de mon éternité viendront bien les prochaines.

Finirait.

Écoute et retiens et suis, il faut, il faut, étrangement, étrangement, faut-il remettre, faut-il comprendre, je tourne et tu vois, nous sommes sous les branches et sous les étoiles, tu tournes et vois, et verrions-nous aussi, le temps qui file, le poids des choses, tout tient et tu commences et manges et bois

et regardes : l’air circule, les pieds posés, la bouche ouverte, dire et lancer paroles et murmures, tout est fabriqué, tout pèse son poids, il faut, faut-il que cela tourne, que cela murmure, cœur éloigné, arbres touffus et choses sous les feuilles, je te suis et tu recommences, eau pure, nous sommes en errance,

et tout revient, et tout de tout se pare, paroles murmurées, mots oubliés fraicheur et sol gratté, je tourne et je te vois : tout finirait.

06 mars 2021.

Sans fin.

Et souviens-toi, sous ce regard, et devant, et devant le seuil, une entrée, un retour, une force, pour arracher, pour étendre, entendons les voiles, matins déchirés et rumeurs courantes, je te tiens cœur éclaté et tu embrasses source vive, les erreurs, le matin tout tremble et se déploie, je te tiens et tu cernes,

soleil ému, feuilles naissantes, et fronts, fronts dépouillés, aurore, aurore éclatante, je cherche et tu ramènes, de limites et de bornes, la vaste mer, les flots sans fin.

06 mars 2021.

Au bout des doigts.

Tracer et tracer, et laisser le cœur en alerte, de mots en pensées et de règles en actions : tu trembles, tu trembles et tu relèves le vol des oiseaux, l’odeur des roses, le fil des escargots, tu penses printemps qui commence et victoires à venir, et tenant, et retenant, et prisant tout, tu tiens au ciel le vol des rapaces,

et en air, en air, le chant des huppes et tout ce qui se trame, fils, et fils, et entrelacés, le va et vient, et nous allons, et venons, revenons aussi d’une branche l’autre, du regard aux nuages, et du fond, grands arbres et maisons, tuiles et jardins clos, et souvenirs et espérances, on retient, retiendrait-on, le sifflement,

petit, mélancolique sansonnet, tu chantes encore solitaire et insecte au réveil, je tourne et ce matin je bois et j’explore, l’air sur la peau, la lumière au bout des doigts.

07 mars 2021.

De ton éternité.

Et de tête vague et de rayons chauds sur les yeux, je pousse et je retiens, et tu évapores les cœurs, moisson perdue, rêve sans suite, et des eaux effondrées et des sables en masse, tu remues et tu cherches, savant sans âme, cœur sans pitié, de vases et de limon et de graviers sur la langue, tu crierais,

tu dominerais la houle et le souffle, sur la tranche, sur le coin, les yeux ouverts, la bouche sèche, sur une pente, sur un talus sans fleurs et sans couronnes, tu cherches et tu tournes les colonnes une à une, toit posé, soleil levé, étoiles tenus, et encore, et encore, tu te dérobes, et tu tournes, trouvé, tourné,

tournerais-tu sans cesser, de rien, et de tout tu ne te lasses, et tu espères, en avant et en suite, les yeux ouverts, la bouche close sur chaque mot, tu mords chaque erreur, et tu te donnes, donnerais-tu le ciel en partage, la vie tenue et les oiseaux encore, et encore, talus sans fleur et mains ouvertes, ouvert,

tu te précipites au-devant de ton éternité.

10 mars 2021.
                        oublier le temps 
                        entendre le vent 
 
                        partir 
                        et enlacer le cercle 
 
                        lune pleine 
                        tout commence 

                         

samedi 27 mars 2021

De ton éternité.

Et de tête vague et de rayons chauds sur les yeux, je pousse et je retiens, et tu évapores les cœurs, moisson perdue, rêve sans suite, et des eaux effondrées et des sables en masse, tu remues et tu cherches, savant sans âme, cœur sans pitié, de vases et de limon et de graviers sur la langue, tu crierais,

tu dominerais la houle et le souffle, sur la tranche, sur le coin, les yeux ouverts, la bouche sèche, sur une pente, sur un talus sans fleurs et sans couronnes, tu cherches et tu tournes les colonnes une à une, toit posé, soleil levé, étoiles tenus, et encore, et encore, tu te dérobes, et tu tournes, trouvé, tourné,

tournerais-tu sans cesser, de rien, et de tout tu ne te lasses, et tu espères, en avant et en suite, les yeux ouverts, la bouche close sur chaque mot, tu mords chaque erreur, et tu te donnes, donnerais-tu le ciel en partage, la vie tenue et les oiseaux encore, et encore, talus sans fleur et mains ouvertes, ouvert,

tu te précipites au-devant de ton éternité.

10 mars 2021.

vendredi 26 mars 2021

Au bout des doigts.


Tracer et tracer, et laisser le cœur en alerte, de mots en pensées et de règles en actions : tu trembles, tu trembles et tu relèves le vol des oiseaux, l’odeur des roses, le fil des escargots, tu penses printemps qui commence et victoires à venir, et tenant, et retenant, et prisant tout, tu tiens au ciel le vol des rapaces,

et en air, en air, le chant des huppes et tout ce qui se trame, fils, et fils, et entrelacés, le va et vient, et nous allons, et venons, revenons aussi d’une branche l’autre, du regard aux nuages, et du fond, grands arbres et maisons, tuiles et jardins clos, et souvenirs et espérances, on retient, retiendrait-on, le sifflement,

petit, mélancolique sansonnet, tu chantes encore solitaire et insecte au réveil, je tourne et ce matin je bois et j’explore, l’air sur la peau, la lumière au bout des doigts.

07 mars 2021.

Retour, sans fin.

souvenir
d’un regard
premier

voile déchirée
au matin tremblé

soleil affecté

feuilles nouvelles
au front de l’aurore
étincelante

vaste mer
flots infinis

regard premier


Maria Dolores Cano, 25 mars 2021 à 18:25. ici.


jeudi 25 mars 2021

Sans fin.

Et souviens-toi, sous ce regard, et devant, et devant le seuil, une entrée, un retour, une force, pour arracher, pour étendre, entendons les voiles, matins déchirés et rumeurs courantes, je te tiens cœur éclaté et tu embrasses source vive, les erreurs, le matin tout tremble et se déploie, je te tiens et tu cernes,

soleil ému, feuilles naissantes, et fronts, fronts dépouillés, aurore, aurore éclatante, je cherche et tu ramènes, de limites et de bornes, la vaste mer, les flots sans fin.

06 mars 2021.

mercredi 24 mars 2021

Finirait.


Écoute et retiens et suis, il faut, il faut, étrangement, étrangement, faut-il remettre, faut-il comprendre, je tourne et tu vois, nous sommes sous les branches et sous les étoiles, tu tournes et vois, et verrions-nous aussi, le temps qui file, le poids des choses, tout tient et tu commences et manges et bois

et regardes : l’air circule, les pieds posés, la bouche ouverte, dire et lancer paroles et murmures, tout est fabriqué, tout pèse son poids, il faut, faut-il que cela tourne, que cela murmure, cœur éloigné, arbres touffus et choses sous les feuilles, je te suis et tu recommences, eau pure, nous sommes en errance,

et tout revient, et tout de tout se pare, paroles murmurées, mots oubliés fraicheur et sol gratté, je tourne et je te vois : tout finirait.

06 mars 2021.

mardi 23 mars 2021

Evgeny

 


Quelle est la réponse.

Et je demande et tu confirmes : le ciel et les étoiles, et tout ce qui tourne et résonne, quelle est la réponse, on tient, on rit, on joue, on chante et tantôt plus, et tantôt moins, pour le ciel et les étoiles, de grandes et petites choses, je te promets et tu consens, nous sommes ici, et d’herbe en herbe et amères et douces, sous la lame je précise les choses infinies, des histoires sans commencement, en principe et en tête, je précise et tu consens,

je tourne et tu commences, étoiles au ciel et nuages, tout te frôle et tout passe, les vagues et le temps, en cours, en cours le temps, et ne rien commencer et ne rien achever, j’y suis et j’y consens, les astres et le temps, on ferme, on arrache, et volent au ciel les insectes, tout au plus noir, tout au plus sourd, je cogne et je reprends, quelle est la réponse, la mains sur les écorces, il te faut accepter la griffure et renoncer, griffe et renonce,

plus rien n’est lisse, renoncer, plus rien n’est souple, et le temps passe sous les arbres, et tape, tape et entretiens le feu et la mémoire, et tape, tape, enfonce, enfonce et clous et pieux, et griffe une réponse, en chansons vaines sous la langue.

05 mars 2021.

Retour, ébranchés I et II.

I


Jours heureux ___ éternité
sur le fil ___ le vertige
aux heures noires de la nuit
fleurs des arbres fractionnés

dans le nid le frisson

sol d’encre à l’abandon
écorchures d’un ciel broyé
oiseaux aux ailes déployées

grand silence du renouveau





II

Œil ouvert au ciel rouge
des fleurs __ des branches
et feuilles rousses

entre les doigts ___ douceur offerte
lignes de la main et sentiments
salive du jour

 Maria Dolores Cano, 22 mars 2021 à 10:43. ici.

lundi 22 mars 2021

Ébranchés II.

Surfaces et branches rouges, je vois, je tiens et tout pour tout j’espère, et tu reviens et tu cherches et fleurs et feuilles il y a, il faut, tout ici pousse, tout passe et repasse, je ferme et j’ouvre un œil, un œil, et pour y voir et pour chercher et tourner et essayer, il faut, il faut lancer et relancer et tenir d’une main,

une main, une, les doigts serrés la paume ferme, il se pourrait, il faudrait être autrement, figure et sentiment, surface sous les branches et rouges et roses, encore, sans compter, sur les doigts écartés et enfin, enfin, sentir la douceur des fruits sur la paume, et un trait, un trait salive, autre encore, la paume

soutient, souvent tu soupires et je respire en même temps.

04 mars 2021.

dimanche 21 mars 2021

Ébranchés.

Je te tiens, je te remets, et tout en un, pour une promesse de jours heureux et de secondes éternelles, et luisant et tentant, tout ici file et recommence, il file un air, un air, des rumeurs et du vertige, je viens et je cherche, irions-nous, y serions-nous, en attendant, en tenant, en montant, remontant,

des heures et des nuits, tout encore et encore à régler, venir, venant, je ferme et j’espère, je ferme un volet, un autre, des herbes et des fleurs et des arbres posés au sol, ébranchés, il file, les nids déposés et les rumeurs dans un frisson, je tourne et tout vient, il se demande, il se retourne, nous en sommes :

encres, et encore des corps abandonnés, des branches écorcées, du calme, du calme, encore et encore, je suis ici et je te vois, tu es au ciel, et levé, et tendu, en avance, en avance, pour conquérir, pour tordre, pour broyer, je tire, je tire et tu retournes enfin et encore au sol, au sol, aux astres, aux oiseaux,

des rumeurs et des sourires, je te vois, et encore, et encore, je suis au calme, au calme, dans le silence et pour, et pour, au plein, le renouveau.

04 mars 2021.

samedi 20 mars 2021

Retour, ici.

__

Il souffle gaiement
son histoire de la vie
une merveille


__


Maria Dolores Cano, 20 mars 2021 à 10:18. ici.

Ici.

Gaiement, sans attendre, souffle posé, affirmant, affirmons, affirmé, tout est calme, tout vit, je te suis, tu tournes, une histoire, un coin, ici est maintenant, tournons autour de chaque merveille, vaillant, vaillamment, content, je te suis et tu assures, je te vois et j’admire, le sentiment, la vie, tout est contenu, tu murmures, source et ramier, enfin, enfin, je te sers, et tu te retrouves vaillant et affirmé, tout ici est maintenant, sur tout.

03 mars 2021.

vendredi 19 mars 2021

Retour, père ou mère.

Père ou mère
en caviardage

corps
au tombeau
sans conclusion
sans mesure
roi et reine oubliés
vérités révélées

encore entendre
encore tenir

 Maria Dolores Cano, 19 mars 2021 à 09:57. ici.

Retour, sans raison.

Sacre du temps et des saisons. La gaité a mis des gants. Sans bagages et sans argent le vert exulte. Le soleil converse avec les fleurs, embrasse les herbes. Mystère sidéral. Monde revenu, temps retenu. Cœur ouvert au salut.

Maria Dolores Cano, 18 mars 2021 à 09:50. ici.

Père ou mère.

Et j’ai, encore, j’avais, le corps de mon père, roi au tombeau, impératrice abandonnée, je tourne et tu reviens, conversation sans conclusion, le dire et le faire, rien n’est compris, rien ne se donne, je te tiens et tu regardes, découvert et sans mesure, je te vois et tu veux, nous y allons, roi déposé, corps oublié, où sont les raisons, en sommes-nous des vérités celées ou révélées, il te faudrait, corps répandu, entendre encore, et encore tenir.  

02 mars 2021.

jeudi 18 mars 2021

Sans raison.

Il suffira et gaiement, sans retenue, qu’avance, qu’avance, un premier temps, ver sacrum, sage saison, sans bagages je te suis, je te tiens, il suffira vraiment que je te donne et que tu répondes, le vert avance, herbes et fleurs, tout rendu, le soleil et les astres, ceux que nous voyons et ceux que nous ignorons, temps compté et monde supporté, je tourne, je tourne, gaiement, sans retenue, un cœur ouvert une voix entendue, je viens. 

27 février 2021.

mercredi 17 mars 2021

Retour, voué.

Racine de la terre
son nom chante dans l’ombre
soupçon d’une nuit
prochaine

bribes d’un temps
absent

faiblesse du plus fort
encore un cœur sans nom

Maria Dolores Cano, 17 mars 2021 à 09:28. ici.

Voué.

Et prendre, devant, la racine est plus forte, le compte, le retour, et tout ce qui sur terre prend un nom, je te chante et j’accepte, nous y sommes, nous y allons, comme une ombre comme un soupçon, la différence entre le fort et le plus faible, il reste et il reste des bribes, conversations usées et fraicheur, tout est tourné, au-devant la racine brûle, je te cherche, et tu me soutiendrais, et encore, ce qui sur terre prend un nom, j’admire.

27 février 2021.

Retour, monde impossible.

Monde utopique
aux gouttes annonciatrices

encore les nuages
encore les saisons

la fleur de la raison
sage comme une image

monde composé
décomposé
fictif

Maria Dolores Cano, 16 mars 2021 à 15:33. ici.

mardi 16 mars 2021

Monde impossible.

Et changer un monde impossible, tout tourne et tout condense, entendre, entendre, goutte qui goutte, et encore, encore, les nuages passent, lourdement, monde impossible, une saison sans âge, des raisons sans fleurs, et lourdement s’interpose, compense et reçoit : un mot pour une image, et goutte à goutte, un impossible monde, composé décomposé, goutte pour goutte, je reçois et tu dépenses, tu retiens, coule monde impossible.

26 février 2021.

lundi 15 mars 2021

Retour, pour dire.

De la rosée
pour dire l’aube
les jours suivants
de thym __ de sève
aux branches

encore les herbes
encore les fleurs

tout glisse entre la brume
images tendres et de douleurs

cœur serré et yeux noyés
pour dire encore la bonté
pour dire encore le temps d’après

 Maria Dolores Cano, 15 mars 2021 à 10:00. ici.

Pour dire.

Et pourquoi pas, tu entres et tout sort, que reste-t-il des aubes et des jours, suivant, suivant, la rosée et le thym et les branches sans sève, je tombe, je tombe et tu maintiens encore et encore, les herbes entre les fleurs, tout ce qui encore coule et compose, je suis, je tiens et d’une image à l’autre, les yeux ouverts sur la brume, je tremble et je serre, un pied encore et encore, pour dire la douceur, ce qui fait aussi mal, et aussi, et encore. 

26 février 2021

dimanche 14 mars 2021

Retours, l’eau coule.

Goutte à goutte
le brouillard sue
et coule
sur les doigts du froid

gouttes câlines
des jours enfuis

émotions des cœurs
les corps expirent

toiles tendues
au bord du tendre
là-bas la mer
la voile claire
du long voyage

Maria Dolores Cano, 14 mars 2021 à 11:10. ici.

simplement pour le plaisir du partage :

Maria Dolores Cano, 14 mars 2021 à 11:13. ici.
 

L’eau coule.

Ici, encore, pour quoi et tout de suite, en suite un brouillard et l’eau coule, gouttes pour gouttes et nécessité, le froid au bout des doigts, la vie tendre et utile, on fait, on fait, on recommence, chaque jour le corps respire, émotions et cœur attaché, on se tourne, on attache les toiles une à une, bateau gréé, fils tachés, détachés, attachés, voiles dévoilées, j’en suis, j’en suis au premier tour, à la première nécessité, la vie en voyage.

25 février 2021.

samedi 13 mars 2021

Retour, : mais qui est.

__

Sanglots de joie
comme une source
cœur en attente

__

Maria Dolores Cano, 13 mars 2021 à 10:51. ici.

: mais qui est.

La joie et le service, les sanglots, et la vie enfin, infiniment tendue, rien encore pour se dire : je suis tenu et je reprends, de bonds en bonds, et à l’assaut je demande : mais qui est, qui est ceci ou cela, trouvé et prenant sans rien dire, encore et encore, je cherche et tu déploies, tu tiens les mains, serrant, le corps pendant, je tourne et tu abrèges, un revers, une entente, du cœur voulu, de la décision, tu restes imprécis et je cherche. 

24 février 2021.

vendredi 12 mars 2021

Sur les jambes.

Encore tu traces le monde et en tournant tu inclines vers chaque saison et lois et paroles, tout ici infiniment retombe, et tourné et tendu, sans rien sur les rives, du flot sorti, et le cœur sur les jambes, tu retiens et tu tournes, infiniment rêvé, cœur sans dimension, une arme abandonnée aux échos, aux dérives, je te tiens et tu prends, et tenant tu tiens ici, maintenant, cœur en amour, qui fait tourner les mondes, qui altère et qui ploie.

24 février 2021.

jeudi 11 mars 2021

Poudre lancée.

Sur le vif, et d’argent et d’or, de poussières et de restes mêlé, tu tournes et tu retiens, poudre lancée, collier tu tournes et tu rentres, couleur lavée, c’est certain et vive allure, je te tiens, donne des couleurs, du sable au côté et des erreurs, tout est clos, tout rentre, les cieux et les nuances, couleurs lavées, raisons folles, et d’argent et d’or, je tourne, je concentre ce qui reviens et s’écoule, tu es au sens, frisson tenu, poudre lancée, collier rendu.

22 février 2021.

mercredi 10 mars 2021

Et te contiens.

Et tu tiendras, des herbes et des cailloux, tessons jetés et sable griffé, tu tournes et tu retiens, de moi à loin, et toujours et encore, couleur étalée, pied tendu, tu tournes et tu tiens, tu donnes et tu commences, je suis ici et ici j’avance, de toi à loin, un œil ouvert, le sable tombe, poids enlevé, je tourne et te contiens, et respire plus fort encore, je suis, je tiens, tu berces l’invisible, insensiblement les herbes et les cailloux tombent.

22 février 2021.

mardi 9 mars 2021

Et pour.

Il suffit, il suffira, astres et saisons, on tourne, on tourne, j’en suis, j’y suis, sur le chemin et pour la liberté, je livre, je livre, je délivre, et sur le dos bien peu, encore, encore pèsent, des astres, des saisons, et retour, et ce qui reste jeté encore au courant, onde pure et ombre chère, où êtes-vous encore, encore, tout essoufflé, essuie, essuie ta joue, portée vers l’onde, jetée à l’ombre, au-devant, aux astres dans les saisons. 

22 février 2021.

lundi 8 mars 2021

Tu, tu traces une graine.

De papier et de soie, cœur froissé, corps sans réponse, tu cherches et tu déplaces les os un à un, le rire pour défendre, et des heures passant, tu tournes et retrouves ce qui craque et encombre, un amas, et des toiles, traces arrachées, sources et pierres, toutes à l’abandon, une branche et des feuilles, des cris encore et encore, choses rejetées, toutes semences confondues et honte et honte à tout ici abandonner. 

31 janvier 2021.

dimanche 7 mars 2021

Les et tu, et tout.

On arrive, on est tendu, et pour entendre, batelier, batelier, tu tires, tu tires les barques, et tu tiens, tu tiens insensiblement, sans rien en faire, tu tires, tu tires, petits bateaux et grenouilles au bord, je te tiens et je cherche, la vue et les effets, souris et petites bêtes, on s'affole on est content petites bêtes et petits bateaux , on se ferait et de la joie et de la peine, et tout avance, et tout finit, au bord, au bord et je commence, en bateau, tu retiens et moi et nous.

23 août 2020.

samedi 6 mars 2021

Le et les, et te.

Il vaut mieux les autres que moi et oui, sur ceci et sur cela, les terrasses et le dos au soleil, tout est joyeux et précis le soleil perçant, les rires détendus, les pieds au sable, et l'air pour soutenir, et soutenant, et commençant, et eux, et han, des efforts et des sacrifices, la peau brûlée et le cœur serré, je tourne et je t'offre, et tu me reconduis de la rue au berceau, sous un arbre étrange, je te dis, tu me sers, platane ou bananier, aimé, et eux, les autres sont oubliés.

23 août 2020.

vendredi 5 mars 2021

Retour, le je, le tu.

Le jeu tue
les fleurs
coupées

rire du temps
presser le fruit

fleur de l’âme
ensablée

pensées
sous les nuages
chemin tracé
dans l’air d’été

le cœur murmure
un air fripé

Maria Dolores Cano, 05 mars 2021 à 09:11. ici.

Le je, le tu.

Aurais-je inondé, aurais-je tenu, tout pour dire, fleurs arrosées, en rire, le temps passe, tout est pressé, les fleurs dans l'eau, l'âme posée, je trouve et je te cherchais, tu réussis et je devine, irons-nous, et en bas, et au loin, sur le sable, sous les nuages, dans l'air, sillon tracé, dans l'air, cœur déposé, et des murmures, tout pour réussir, et des serrures oubliées, je trouve et tu cherchais, revenons, prenons, prenons, il reste un peu d'air sous les nuages.

23 août 2020.

jeudi 4 mars 2021

Retour, elles, des cris et vous.

En
pointillé
écouter
recommencer
les saisons

rire du ciel
sur les chemins
en pointillé

sauts
et gambades
la nuit s‘absente

Maria Dolores Cano,  04 mars 2021 à 08:29. ici.

Elles, des cris et vous.

C'est pour ça que, pour cela, en cela, car, et accent, et aucun accent, elles pointillent, et tu écoutes, et tenant et recommençant, le chemin du ciel et des saisons, car, en cela, tu commences et tu écoutes, le ciel pointillé de petits cris, et fines, et sautillantes, et la nuit, sache-je d'où, et d'où, vous pointez, vous courez, vous sautez, gens aussi, et aussi, pour respirer l'absence, je trouve et je termine, vous saurez aussi, c'est pour ça, pour cela, en cela, car, car.

23 août 2020.

mercredi 3 mars 2021

Retour, émus, je vis les blancs.

Île
un flottement

cœurs en bannière
le soir tombant

murmure du sable
la mer expire

la vie est là

la nuit est blanche
paupières fardées
d’or et argent 

Maria Dolores cano,  03 mars 2021 à 08:02. ici.

Emus, je vis les blancs.

Au bord de l'île, au gré, tout autour, et claquent, et flottent, en avant, les drapeaux, flottent, je suis ici, et ainsi, les rames en cadence, les cœurs émus au crépuscule, le charme et les propos, et l'eau murmure, devant et loin, je tourne et j'abrège, je trace et tu deviens, et sur le sable, en accélérant, la vie va, viens donc, viens donc, j'avance et tu construis, sources et nuits blanches, or et nickel sur les paupières, tout lancé, tout composé, tout compte.

21 août 2020.

mardi 2 mars 2021

Et devant répandues, et suit.

Vainement, et bien, en aimant ceci et cela, le jour avancé, tout au ciel est rendu, les heures propices, et les fleurs toutes de la main au sol répandues, je tremble, et tout trace, et tout chemin on fend, fendons, on fend la route et l'air, le temps est suspendu, pied à l'arrêt, cœur noué, aux chants, on suit, suivons et que tout gagne, le pied, la main, les parfums et la joie, tout devant et ensemble, encore pour une première fois, pour que cela demeure.

21 août 2020.

lundi 1 mars 2021

Retour, chemins, et te faire, le.

--

Le vent emporte
la joie rattrape le temps
oiseau de sable


--

Maria Dolores  Cano, 01 mars 2021 à 09:22. ici.

 

Chemins, et te faire, le.

Un tel jeu, une telle audace, croyez-moi, croyez-moi, il vaut mieux ne pas le jouer, et au vent, aux cailloux, pour ouvrir les portes, aux pierres des chemins, pour faire entrer la joie, le temps se donne, et tout ici est tiré, aussi, en faire, en donner, et recevoir, je tourne, je suis et je pense : les oiseaux et le sable, et tout ce qui porte de l'ombre sur la terre, lumière et servitude, je te croise, je te donne, tu recommences, oiseaux passants, allongez la route, vite.

20 août 2020.

 

Retour, ciel,et orage, et balcon.

Dans les branches
les nuages

un chant d’orage

l’avenir
sur la trame des ans

un rêve
une nuit

un voyage
d’été


--


En las nubes
una canción

los años

un sueño
de verano

Maria Dolores Cano, 27 février 2021 à 10:42 ici