Au bord de l'île, au gré, tout autour, et claquent, et
flottent, en avant, les drapeaux, flottent, je suis ici, et ainsi, les rames en
cadence, les cœurs émus au crépuscule, le charme et les propos, et l'eau
murmure, devant et loin, je tourne et j'abrège, je trace et tu deviens, et sur
le sable, en accélérant, la vie va, viens donc, viens donc, j'avance et tu
construis, sources et nuits blanches, or et nickel sur les paupières, tout
lancé, tout composé, tout compte.
21 août 2020.
RépondreSupprimerÎle
un flottement
cœurs en bannière
le soir tombant
murmure du sable
la mer expire
la vie est là
la nuit est blanche
paupières fardées
d’or et argent