Au froid immense sans couverture tu tiens et tu retiens les bords bourrasques et corbeaux et frémissements sous les injures vol tendu et retour sur le devant et sans encombre le nez ouvert où tout palpite je te tiens et tu commences service des commandements choses accumulées les bords
au regard au détail aux bras tendus sur le devant sans partage je reviens et je cerne nous sommes sous les nuages le vent souffle et souffle printemps sans commencement oiseaux sans retour tout passe et passent aussi oiseaux amoncelées un oubli l’absence au regard le tremblement au coin des yeux je tremble
et tu précipites nous sommes nous y sommes y viendrons nous un jour et jamais que sont que sont les songes devenus les rochers descendus les forges essoufflées les lettres majuscules les tyrans sur le dos et les chiens au flanc tout tourne et se concentre je reviens et tu dois et frémissant et tremblant
tu tournes et tu respires un rire un rire et contre et pur et l’indignation une majuscule qui se donne pour la colère je tourne et je reprends des aurores et des lendemains grand soir grand soir et difficile en ce passage étroit où meurent les exploits tout tourne et se concentre à la barrière aux confins je trame
et tu observes une source un trésor et des attentes allons et plus vite et plus grand de colères en renoncements croire et espérer héros forts et bouches ouvertes tu entres et tu contiens les dents bougent tu comptes les dérives sans autre certitude il faut il faut et faudrait-il encore respirer jour encore allons
ce jour de froid immense heures vertueuses et indignations je tourne et tu contemples bouche sèche jambes lourdes un cœur abandonné.
17 avril 2021.
RépondreSupprimerfrémir
le nez au vent
le regard absent
les oiseaux vont et viennent
nous sommes les songes
les lettres des forges en partance
aurores sans fin
les héros sont fatigués
bouches ouvertes et cœurs bernés
temps héroïques en apnée
indignation
et désertion