Un tel jeu, une telle audace, croyez-moi, croyez-moi, il vaut mieux ne pas le jouer, et au vent, aux cailloux, pour ouvrir les portes, aux pierres des chemins, pour faire entrer la joie, le temps se donne, et tout ici est tiré, aussi, en faire, en donner, et recevoir, je tourne, je suis et je pense : les oiseaux et le sable, et tout ce qui porte de l'ombre sur la terre, lumière et servitude, je te croise, je te donne, tu recommences, oiseaux passants, allongez la route, vite.
20 août 2020.
RépondreSupprimerJeu du vent
sur les cailloux
les pierres du chemin
la joie est à la porte
les oiseaux griffent le sable
ombre et lumière
à la croisée des routes
RépondreSupprimerJeu du vent
sur les cailloux
les pierres du chemin
la joie est à la porte
les oiseaux griffent le sable
ombre et lumière
à la croisée des routes
..."compagnon des flots et des vents...un des premiers plaisirs que j'aie goûtés était de me jouer avec les vagues qui se retiraient devant moi...ou couraient après moi sur la rive. Un autre était de construire avec l'arène de la plage des monuments que mes camarades appelaient des "fours". Depuis cette époque, j'ai souvent vu bâtir pour l'éternité des châteaux plus vite écroulés que mes palais de sable."
RépondreSupprimerChateaubriand